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Le sport et moi

Basketteuse à temps plein

Foodie, certes, mais Fitfoodie c’est encore mieux ! Il est temps pour moi de vous parler un peu de mon histoire avec le sport.

Je risque de décevoir ceux et celles qui cherchent des révélations, des parcours qui ont transformé une personne qui allait au cours du sport du lycée à reculons en une véritable sportaddict. Le sport et moi c’est un peu comme Obélix et la potion magique, je suis tombée dedans étant petite. Bébé nageur à 2/3 ans, baby basketteuse à 6 ans, je ne me suis plus arrêtée et ai grandi sur les terrains jusque l’année dernière. Issue d’une famille de basketteurs, je n’ai pas trop pu y échapper et ai foulé les terrains de basket de quasiment toute l’Alsace dont je suis originaire, en tant que joueuse, supportrice mais aussi arbitre. J’y ai connu mes premiers bleus, mes premières entorses, mes premières victoires, mes premières défaites, mes premières angoisses, mes premières amitiés, mes premiers amours… Au lycée, le basket a résumé tous mes week-ends, du lundi au vendredi je ne pensais qu’à ça, je m’entrainais trois fois par semaine, jouais deux matchs par week-end sans compter ceux que j’arbitrais. Ma famille, mes amis, ma maison, c’était le basket. Il n’y a pas meilleur sport pour aider à grandir, acquérir des valeurs, se dépasser, s’amuser. J’y ai vécu des moments formidables et d’une richesse qui m'ont marqué pour toujours.

Débuts du Fitness

Mais arrive un moment où l’on n'a plus autant de temps à y consacrer, on prend du recul, on se rend compte aussi des à-côtés. Connaître les mêmes personnes depuis qu’on est petite ça peut vite vous faire tourner en rond, vous empêcher d’évoluer car ces personnes vous renvoi toujours la même image de vous. Puis, le sport collectif lorsqu’il n’est pas pratiqué à un certain niveau c’est quelque chose de délicat, tout le monde n’a pas les mêmes valeurs, la même discipline, la même envie. Il est ainsi difficile de se donner à fond et de se dépasser à chaque entraînement et ça vous lasse.

Après deux ans de prépa et une année de fac, à vivre à Strasbourg à ne m’entraîner que le vendredi et faire le match le week-end, j’ai commencé à me tourner vers des programmes de fitness à faire chez soi pour compléter. Comparé au basket à la pratique duquel mon corps avait toujours été habitué, le fitness a eu des effets très rapides. En mai 2015, j’ai profité de la fin de la saison de basket pour suivre entièrement le programme BBG de Kayla Itsines. Au bout de 10 semaines mon corps s’était aminci, mon ventre avait dégonflé, mon fessier était plus ferme. Surtout, j’avais découvert une autre manière de faire du sport, certes plus individuelle, mais aussi plus flexible, plus régulière. À côté de ça, je courre et nage et termine ma séance par du trampoline ou de la corde à sauter. Après le BBG, j’enchaine avec le Top Body Challenge de Sonia Tlev. Des programmes complets que je trouve top pour entrer progressivement dans le monde du fitness, y prendre goût, voire devenir addict.

Découverte de la salle

Rentrée 2015, me voilà à Clermont-Ferrand, j’ai raccroché la tenue de basket, continue de faire des séances à la maison et m’inscrit à un cours de crossfit proposé par la fac. Le cours a lieu dans la salle de muscu du Suaps, c’est une vraie découverte. Je trouve dans le crossfit mes envies de dépassement, l’adrenaline que je pouvais avoir lors d’un match de basket même si c’est assez différent. La prof est top et insiste beaucoup sur les placements, les muscles qu'on travaille et comment bien les travailler. Surtout, je motive rapidement une fille de ma promo à m’accompagner au cours. Elle est inscrite à la salle et est donc plus branchée muscu que moi. À la fin ou en début de cours, je teste avec elle quelques machines. Je fraude (il y a un abonnement de 50 euros à l’année qui passe à 30 en janvier) et l’accompagne à partir du mois de décembre et fini par m’inscrire en janvier et a y aller régulièrement. À côté de la séance de crossfit, je pense que je devais y aller quelque chose comme 3 fois par semaine mais tout dépendait de nos emplois du temps. Je suis mon amie et fait plus ou moins les mêmes séances qu’elle même si je ne m’aventure pas aux squats à la barre. Nos séances se ressemblent beaucoup, on alterne haut du corps/bas du corps.

En mai, je retourne chez moi pour 1 mois, fait ma licence de basket et termine la saison avec mon équipe. J’ai perdu un peu en technique (déjà que ce n’était jamais trop mon point fort) mais je courre d’un bout à l’autre du terrain sans jamais être fatiguée, moi qui habituellement crachais mes poumons au bout de 2 aller-retour sans arrêt. Ça me donne un peu plus confiance en moi, alors que c’est ce que je regrettais avec le basket je n’ai jamais réussi à jouer sans réfléchir à tout, sans m’angoisser. Voilà, que je mets 10-15 points par match (si j’en mettais 5 avant, c’était un bon match), suis aux rebonds, en contre-attaque, en défense… et je prend mon pied. À côté, je fais parfois quelques séances de renforcement à la maison. Arrive les derniers matchs et déjà ma condition n’est pas la même, changement d’alimentation en étant à la maison, et plus de séance hiit, comme le crossfit pouvait m’apporter.

Je pars à Paris pour trois mois de stage et m’inscrits dans une salle (Neoness), je découvre les entrainements en solo, à moi donc de les concevoir. Je m’aide beaucoup des machines, m’organise des circuits avec. Je fais environ ¾ séances de muscu et une séance purement cardio (1h de tapis, elliptique ou vélo avec un peu de fractionné).

Fitgirl à temps plein

Rentrée 2016, retour à Clermont. Là, la muscu devient vraiment ma nouvelle addiction. Un peu comme la salle de basket au lycée, la salle de muscu du Suaps est ma nouvelle maison. Je vais faire mes séances (5x/semaine entre 1h15 et 1h30) et y travaille comme surveillante 4 soirs par semaine. Je rencontre du monde, commence vraiment à m’y intéresser, observer les séances des autres, je suis aussi des comptes instagram avec des vidéos d’exercices. Je suis toujours le cours de crossfit mais pas de manière régulière du fait de mon emploi du temps à la fac, et dois même arrêter au 2ème semestre. J’ajoute donc à chacun de mes entraînements du cardio en hiit (vélo en fractionné, corde à sauter ou des exos comme les jump squat, les burpees, les mountain climber etc…). Quand je rentre chez moi pour les vacances je vais courir ou nager et m’organise quelques séances homemade.

Avril 2017, retour à Paris, je me trouve directe une salle près de chez moi, malheureusement elle n’est pas ouverte le dimanche alors qu’il m’est plus simple de faire du sport le week-end ayant plus de temps. Je décide de me remettre à la course avec pour objectif, peut-être, un semi-marathon en automne. À la salle je rencontre un coach qui organise des séances de cross-training avec un autre coach qui gère une boxe de crossfit à Caen. Retour des entraînements intensifs comme j’aime. Je continue mes séances perso sur le même rythme. Du fait de l’espace de la salle, et de l’ambiance qui est vraiment très sympa, je prend vraiment mon pied à me dépasser sur chaque séance avec du cardio en début et fin de séance et une récupération courte et active. Mi-juillet, petite sciatique, des sorties, de la fatigue mon rythme se casse un peu. J’arrête la course, vais nager 2/3 fois. Je pense continuer un rythme un peu saccadé comme celui-ci (dans le sens où je fais des sports un peu différents à un rythme peut-être moins soutenu et régulier) jusqu’à la fin du mois d’août et reprendre de nouveau au mois de septembre mais en mettant de nouveau l’accent à la salle plus sur la muscu (essayer d’intensifier les charges) que le cardio qui me fatigue lors de mes séances et du coup m’empêche de trop progresser en muscu. Après, je ne sais pas où je serai au mois d’octobre donc on verra bien, il faut savoir s’adapter et je suis prête à expérimenter bien d’autres sports et pratiques toujours alliés à la muscu et au fitness et surtout je compte bien me remettre correctement à la course.

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